11.1.20

On reprend


Reprise des compulsions cinématographiques après le crash du disque dur, la perte de l'ancien cahier répertoriant les films, le déménagement.

Désormais, on s'attache pour partie à la figuration du masochisme tel qu'analysé par Deleuze dans son introduction à Sacher-Masoch et en écho au livre de Jean Streff Le masochisme au cinéma. Bref, il y a du cinéma, de la psychanalyse et de la littérature. Cela dérive vers le voyeurisme, des affaires de montage, de fantasmatique. Il y a un plan défini, des embryons de notes. c'est sérieux et joyeux.

D'emblée, ce qui est amusant, c'est que la plupart de mes interlocuteurs ne peuvent s'empêcher de renvoyer mon objet d'analyse au couple hypothétique sado-masochisme, de m'aiguiller vers des films asiatiques, me parler de bondage, voire de cuisine. Comme si chacun, chacune avait le besoin d'éloigner cet objet qu'est le masochisme. J'ai pu remarquer que pour la plupart des productions, le cinéma faisait de même. Freins, récit écran, déplacement, tabou, tout un réseau de pudeur, de gêne.

Evidemment, comme je suis cachotière, il y a fort peu de chance que je recopie ici mes notes de travail. En revanche, je peux dire que si l'on est Caennais on peut ce mois-ci aller voir Maitresse de Barbet Schroeder au Café des Images. La thématique est certes déplacée - c'est dit dans le titre, mais une certaine crudité des images prend une fonction qui n'est pas sans entrer dans ma grille d'analyse.
Et d'ici peu, je tenterai d'être rigoureuse et copierai la liste des films vus pour l'instant.


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